Escale au Cap Vert, on a adoré !

C'est après à peine plus de six jours de mer qu'on amarre le bateau dans le port de Palmeira, sur l'île de Sal, l'ile au Nord-Est de l'Archipel du cap vert. On restera ici quelques jours avant de continuer notre voyage vers l'ile de Sao Vicente pour déposer Mima et Papalain à l'avion. Nous resterons ensuite quelques semaines au port de Mindelo pour profiter du cap vert, aller sur l'ile de Santo Antao, faire l'avitaillement pour la transat, accueillir Hélène notre équipière et se reposer mais sur ce dernier point on a un peu échoué. 


Ile de Sal

Arrivée en début d'après midi on a un peu de temps pour se promerner à terre. On débarque en annexe, les enfants de 6-12 ans se demènent pour attraper le bout et nous amarrer, nous disent chacun que c'est lui qui surveille, espérant une petite pièce en retour. Ils sont gentils, pas trop insistants et aident bien à débarquer, prenne meme les enfants dans les bras pour les monter le long des quelques marches glissantes. Là on est bien dépaysé, c'est le village de pécheur, sur le quai les poissons sont découpés directement et vendus.

Dans la ville c'est du pavé partout, que des petites maisons et quelques bars/restos. Très peu tourné vers le tourisme et ça nous va très bien comme arrivée. On peut se promener tranquillement en ville et on profite du petit bar devant la jetée pour boire un coup après notre traversée. Il fait bon, tout le monde semble vivre au calme, beaucoup de gens sont simplement assis dans la rue, adossés aux maisons, discutent, jouent au Ouril à l'ombre. 

On retrouve néanmoins quelques autres équipageq pour discuter de la traversée, partager les bons plans sur l'île... On fait connaissance de Ponyo, qui voyagent comme nous avec deux filles de 4 mois et 2 ans et demi. Louena et Alix sympatisent tout de suite et partent jouer ensemble. C'est top ! 

Le lendemain on part pour visier les Salines, un taxi suffit, les enfants sur les genous. On pensait arriver en bord de mer avec des marais salans mais c'est en fait dans les terres, un cratère qui heberge au fond un petit lac d'ôu est produit le sel.

Le niveau du lac est en dessous de la mer ce qui permet en ouvrant une vanne de l'acqueduc d'y faire venir de l'eau par simple écoulement. Louena et moi saisissons la possibilité de s'y baigner. Très rigolo comme sensation de flotter bien mieux quand dans la mer. Par contre quelques goutes d'eau en bouche donne l'impression d'avoir manger une cuillère de sel classique. Douche et direction un resto en bord de mer près d'un petit port local. On découvre le vin blan du cap Vert : Chã. 


Retour à Palmeira en taxi et sieste à bord, le soir c'est la fête au village, comme tous les dimanche soirs : grillades dans la rue organisées par les locaux. C'est top, de la musique partout, les gens dansent, les enfants aussi, on mange bien et on croise plein d'autre équipages. Plus compliqué de se mélanger aux locaux, qui sont adorable, surtout avec Juliette mais la barrière de la langue pas facile. 

On arrive néanmoins à échanger quelques mot et comprendre qu'ils aimeraient bien tenir juliette dans les bras, ce que nous acceptons avec plaisir tant elle rigole.

On restera encore sur place le lundi, l'occasion de visiter d'avantage la ville et d'être dans les rue à la sortie de l'école. On croiss tous les écolier qui veulent prendre louena dans leur bras, c'est super sympa. On finit par un dernier resto avec langoustes, crevettes,... en bord de plage. Resto idéal car juliette étant reveillée il aurait fallu la garder dans les bras et la bercer mais les serveuses n'ont cessé de demander de la porter à tour de rôle. On ne l'a pas eu du repas dans les bras et elle a pu visiter tout le resto ainsi que les cuisines. 

Mardi 21 Novembre, on lève l'ancre le matin direction le Sud de l'île. Grande plage de sable fin prisée des touristes. Deux heures de navigation et on jette l'ancre dans 7 mêtres d'eau. Une petite tortue passera la tête hors de l'eau puis repartira. On est allé nager mais  on n'a rien vu. On reste l'après midi au bateau. Le voilier Aventure, avec deux enfant de 8 et 10 ans arrive au moiuillage à coté de nous. On les avait croisé à El Hierro aux Canaries lors de notre premier passage. Adorable famille. On profite d'un plouf avant la sieste pour aller les voir à la ange, louena dans l'annexe. Il viendront sur notre bateau dans la soirée.


Le lendemain on décide d'aller à terre mais pas facile d'accoster avec notre petit pneumatique, des vagues cassent sur la palge et on ignore comment est la jetée. On se prépare mais on espère intercepter un bateau de locaux pour nous ammener à terre. 5 min plus tard un bateau de plongueurs rentre d'une excursion, on fait des signes, ils s'approchent et emmene Papalain, Mima, Manon et les enfants à terre. Je termine de fermer le bateau, et rejoins la plage à la nage. On se promèe mais l'ambiance est bien différents, quelques grandes rues commerçantes, beaucoup de touristes (comme nous certes). On retrouve néanmoins par hasard Astride et Alix de Ponyo qui étaient en visite. Repas ensemble auquel je ne vais pas pour tenter de louer du matériel de kite en vain, pas possible dans certains centres et ensuite le vent tombe.

Baignade pour les Alix et Louena depuis la plage puis retour au bateau. Meme stratégie, Mima et Manon se font déposer au bateau, Papalain étant aller acheter quelques fruits et légumes.

Manena est arrivé au mouillage entre temps. je passe les voir et discuter un peu. On lève l'ancre juste après le repas du soir pour partir en direction de l'ile de Sao Vicente, avec une nuit d'escale au Sud de l'île de Sao Nicolau. 

Nuit très agréable à la voile, la journée du lendemain on approche de la pointe Est de l'Ile où un renfort de vent se fait sentir. on monte à 20-25 noeud de vent. Génois un peu enroulé, deux ris dans la grande voile. Le vent est raffaleux et on arrive à atteindre le mouillage en milieu d'après-midi. On prend une bouée qui est au port, normalement reliée à un corps mort mais on ignore l'entretien et la qualité de ce dernier. Pas grave on reste à bord et le vent souffle vert le large avec des raffale jusqu'à 20 noeud dans la nuit. 


Sao Nicolau

Au coucher du soleil Papalain aperçoit une barque de pécheur qu'il appelle. Il viennent se mettre à couple de nous et ils ont à bord un vingtaine de beaux petits thons. On demande si on peut leur en acher un, sans soucis, quel prix? 400 Escudos (ce qui fait 4 euros) pour le thon entier d'environ 5 kg. On prend et on en mange une grosse mointiée le soir même. Royal ! L'ile est pârait-il très jolie mais nous n'avons pas le temps d'y passer plusireurs jours. 

On est jeudi 2 Novembre, Mima et Papalain ont leur avion Samedi 25 et souhaitent visiter un peu la ville de Mindelo sur l'île de Sao Vicente. On décide de partir à 5h du matin du mouillage. L'avantage d'être sur un coffre c'est qu'on n'a pas besoin de remonter 20-30 metres de chaine et utiliser le guineau juste au dessus de la cabine de Louena. On largue l'amarre, on hisse les voile et, comme la veille, on se fait un peu secouer avec 25 noeuds de vent au lever du soleil en passant la point Ouest cette fois-ci. Matinée de près bon plein qui secoue un peu. Je m'occupe de filles à l'intérieur, on réussi même à que Juliette s'endorme dans son transat ! !  Extraordinaire mais Manon n'est pas prête à faire des journées au près pour  les siestes de Juliette. On avance bien, on contourne par le nord les Iles de  Raso, Branco, et la réserve naturelle de Santa Luzia pour enfin abattre et aller en direction de Mindelo, gros port du Cap Vert. Un dernier empannage pour rentrer dans la baie, très jolie et avec la présence de nombreux bateaux de plaisance ainsi que d'une frégate militaire française et un pacquebot de croisière.


Sao Vicente - Mindelo

Il est 14H, on entre dans le port de Mindelo, aidé du zodiac du port pour prendre la bouée au vent des pontons avant de se laisser reculer et envoyer nos amarres aux marinieros sur le ponton. Manoeuvre réussi sans dommage, tant mieux, c'était pas évident avec le vent et c'est une façon de s'amarrer qu'on n'avait jamais pratiqué. 

Repos pour les enfants et rangement du bateau pour Manon et moi pendant que Mima et Papalain porfitent de leur seule journée sur place pour visiter un peu. On terminera cette journée par un très bon resto près du port. 

L'ambiance est bien différente ici, c'est la ville et il y a beaucoup de bateaux de voayge amarrés. ça va du 26 pieds aux enorme catamarans de 55 pieds. C'est un peu un salon natique flottant. Mais l'ambiance est très sympa et on recroise des bateaux déjà vus lors de nos précédentes escales.

Samedi 25 Novembre, Papalain et Mima nous disent au revoir et partent pour leur vol au Sud de l'île et rejoindre la France où il fait 2°. On reste ainsi tous les quatre, pour visiter les alentours, echanger avec tous les autres bateaux et découvrir plein d'autre équipages. 


Santo Antao 

L'ile en face de SaoVicente est à 1h en ferry. On décide de prendre cette option et de se louer une petite maison au bord de la plage. Le réveil est un peu tôt pour rejoindre le ferry qui part à 8H mais on est accompagné d'autre amis qui vont aussi sur l'île : Theono et les équipiers de Manena. La traversée se fait bien et en arrivant c'est le marché aux taxi, ils veulent tous nous embarquer pour visiter l'île. On laisse passer le flux des voyageurs qui sont arrivés avec nous mais notre course pour aller dans la petite maison qu'on a loué ne les intéresse pas trop, c'est seulement 5 min de voiture. On se promène un peu et à l'Office du tourisme on propose de nous appeler un taxi. On rejoint notre maison, très sympa perdue au milieu de petites dunes de sable et roche volcanique près de la mer.

C'est top. 60m2 avec deux chambres, un salon, une douche, une terrasse, louena est super heureuse, peut courir partout sans trop se danger. Nous aussi ravis de la voir s'éclater à sauter sur les lits, se promener dehors, jouer avec le chat (comme Juliette), découvrir les petits insectes du coin...

On rejoint un petit resto à 5 min à pied de notre maison mais pas de service avant 13h. Après avoir partagé une bière, l'hôte nous propose d'appeler un taxi et nous conseil un resto en ville. On y va pour ne pas manger trop tard. Plat du jours 5€ et c'est délicieux et copieux. Le resto surplombe le port, on mange dans des canapés, vue sur mer et il y a même un espace avec quelques jeux pour enfants. Top ! Retour à la maison et grosse sieste pour tout le monde. Fin de journée avec balade à la plage de sable noir et baignade des pieds.

Le soir on mange les restes de notre frigo emmenés avec nous pour le voyage. Le lendemain c'est notre journée complète sur l'île. A faire : la grande route de la montagne qui va de Porto Novo (port sur la cote Est) et rejoint Riberia Grande a l'Est, 1500m de dénivelé positif. une route de pavés, fierté du cap vert car construite à la main en 26 ans. Très escarpée, elle slalome entre les pics et passe près du cratère du volcan au centre de l'île. Notre taxi appelé la veille nous propose de nous conduire pour la journée, on apprendra après coût que c'était un bon prix 70€ pour la journée. On lui demande de nous déposer en haut pour que l'on puisse faire une promenade facile, le tour du cratère du volcan. L'équipage de Manena, arrivé aujourd'hui sur l'île, nous rejoint pour la balade et le repas que s'en suivra. Super promenade en altitude. De la verdure, de la fraîcheur... Et les gens cultivent maïs et aux céréales au milieu du cratère.

Les enfants sont contents de pouvoir marcher par eux même et jouer ensemble aussi. En repartant pour descendre sur Riberia Grande on savoure cette route construite en équilibre dans les montagnes avec souvent plus de 800m de vide de part et d'autre. Notre chauffeur nous impose un peu le resto du midi quand on lui demande s'il a un resto à nous conseiller:

- "ah je vous ai réservé un resto pour midi, vous verrez c'est délicieux,..."

Bon on est pas mal de groupe touristique arrêté là, pas le choix du menu qui est un mélange de spécialité du coin. La méthode bof mais c'était pas mauvais et les enfants ont bien joué. On se sépare de Manena et on rentre tranquillement cette fois par la route de la côte avec un petit stop dans une vieille distillerie, l'alambic est chauffé au feu de bois. On goûte et achete un petit Grog, sorte de rhum lcoal et quelques liqueurs de mangue et fruit de la passion. Le soir on passe manger au petit resto à côté de la maison et au dodo. Le lendemain on a le ferry a 17h, on profite encore une fois de la plage, de la maison, pour trainer un peu.

Puis on retourne dans notre resto du premier midi et on est ensuite rejoint par Manena et Theono pour l'aprem à boir des coups en attendant le bateau. Retour à Mindelo et on invite un autre équipage : Keren, deux adultes, deux enfants de 2,5 et 4 ans. Ils nous avaient donné un panneau solaire à Tenerife la première fois qu'on les avait vue mais ils étaient partis juste après, on n'avait pas pu les remercier. Il partent le lendemain pour leur transatlantique. Bon vent Keren et à bientôt !


MINDELOs

On sera principalement resté en ville. On profite d'avoir du temps pour préparer le bateau pour la transat un peu chaque jour. Ça peut être un peu de bricolage, quelques caddies de courses de sec, conserves, eau potable. L'eau disponible au port semble avoir transmis la tourista à pas mal de monde on va d'éviter ca. On prévoit donc de l'eau du port pour la cuve du bateau (vaisselle, douches), des jerricans d'eau du port traités au micropure pour la cuisine et la lavage des légumes. Et de l'eau potable de source en jerrican de 6 ou 8 L. On échange avec beaucoup d'autres bateaux, on assiste au départs de copains.

Hélène nous rejoint le 4 décembre, avec la nouvelle grande voile.

On attendra Papalain qui viendra le 7 Décembre. On profite d'une journée à Mindelo avec Hélène, et on part le 6 pour Santo Antao. On grée le foc de près sur etai largable, deux ris dans la grande voile. On prend 20-22 noeuds mais le bateau se comporte bien. L'objectif est d'aller passer une nuit au mouillage de Porto Novo et de rentrer le lendemain pour accueillir Papalain. On embarque pour les deux jours Nina, une amie d'ami d'Helene, qui cherche un embarquement pour traverser vers le Brésil. Hélène s'amarine très bien, Nina est malade. 2h plus tard on mouille l'ancre à côté de deux bateaux présents que nous connaissons : Ponyo et Namaka.

On profite de l'aprem pour trainer un peu au bateau et le soir on va au resto au dessus du port avec les équipages des deux bateaux voisins. Soirée très sympa. Les filles jouent bien ensemble. Retour au bateau, couchage des filles et Edouard de Ponyo passe me chercher en annexe pour retourner boire quelques dernières bières au bar. Le lendemain on profite du mouillage pour un petit bain et frotter la coque avec Nina afin d'enlever les petites algues qui s'étaient aglutinnées sous la flottaison ces dernières semaines.

Retour dans 20 noeuds de vent et on rentre au port de Mindelo. On prend le temps lors des manoeuvre d'affalage de voie, pour qu'Helene maîtrise le bateau. On va s'ammarer au port sur pendille, en marche arrière sans soucis. Papalain nous rejoint en début d'après midi. Chargement de petit pots pour bébé, de petit matériel de bricolage.... C'est parti pour les dernières préparatifs du bateau.

Jeudi après midi et vendredi sont consacrés aux courses, aux pleins d'eau, élec, du rangement, de l'amarrage sur le pont de l'annexe, du paddle, de la poussette, des démarche de douane et police maritime....

Le bateau est bien plein, il reste peu de place dans les coffres. Un dernier resto tous ensemble le vendredi soir avec un mini concert et une bonne nuit de repos. Et un dernier au revoir de Juliette à sa serveuse du bar. 

Samedi 9 Décembre, dernière vaisselle, rangement des dernier objets, salutation des quelques bateaux amis restant encore sur place et on largue les amarres à 10h50, avec un peu d'émotion. Au revoir le cap vert, magnifique étape sur notre voyage, très dépaysante et jolie. C'est parti pour la grande traversée de l'Atlantique.